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Migros Hôpital fête ses 75 ans

75 ans au cœur de la ville de Neuchâtel

Ouvert à Neuchâtel en 1947, le MM Hôpital, en plein centre de la ville, est très particulier. Par son histoire et sa structure, qui a subi nombre de modifications au fil du temps, et par son ambiance à nulle autre pareille.

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L'une des premières surfaces du canton de Neuchâtel

Ouvert en 1947, le magasin Migros de la rue de l’Hôpital, en plein centre de Neuchâtel, était l’un des premiers du canton. Au départ, il ne comprenait qu’un rez-de-chaussée et ne proposait que des produits alimentaires. «Le non-alimentaire se trouvait à la rue des Terreaux, puis il est venu à l’étage, dans une surface à part, et enfin tout a été regroupé», détaille Marie-Rose Palmieri, responsable du rayon non-food, qui travaille à Migros Hôpital depuis 1979. «La grande restructuration date des années 1980, lorsqu’on a rassemblé l’alimentaire et le non-alimentaire.» Elle a consisté en la construction des deux étages, sur et sous le magasin d’origine. «A certains endroits, nous devions passer sur des planches au risque de perdre l’équilibre! Cela a été un très gros chantier.» Plus tard, le rayon fleurs, à l’entrée, a laissé place à une boutique et le restaurant a été transformé en Take away.

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Le rayon ­boucherie date de la rénovation du magasin en 1955

Des bâtiments imbriqués

La grande particularité du MM Hôpital, c’est sa structure: les locaux de stockage sont répartis sur dix étages et demi et dans plusieurs bâtiments imbriqués. «Au début, je me perdais», lance en riant Emilie Sprunger, responsable des secteurs food et non-food, qui y travaille depuis 2017. «On a trois ascenseurs et on a même des étages secrets.» Le monte-charge s’arrête au 4e étage, alors que l’ascenseur pour les clients va jusqu’au 9e étage – ce qui en laisse deux sans desserte, les étages «secrets». «On doit donc utiliser l’ascenseur des clients pour acheminer les palettes, ce qui crée parfois des bouchons avec les poussettes. Et il faut être deux, un à chaque étage, car on y peut mettre uniquement la palette.»

Livraisons parfois chaotiques

Situé dans la zone piétonne, le magasin est livré par camion, ce qui complique le travail s’il ne peut arriver avant 10h, l’heure limite. «Le matin, nous déchargeons les palettes dans la rue et nous les mettons dans l’ascenseur qui se trouve devant le magasin, raconte Emilie Sprunger. Il est même arrivé, lorsque le camion était en retard, qu’on le décharge devant l’Hôtel de Ville. Les gens sont toujours étonnés de nous voir faire!» Tous ces défis donnent au MM Hôpital une ambiance particulière. «Cela forge des liens et développe la solidarité», note la jeune femme avec un sourire rayonnant. Car ce sont ces particularités qui rendent si attachant ce magasin plein de caractère.

Des habitués de longue date

Côté clientèle, le MM Hôpital a ses habitués, notamment des personnes âgées qui le fréquentent depuis longtemps. «Il faut aider certains à faire leurs courses, d’autres aiment discuter, mais nous avons effectivement peu de temps pour cela», raconte Marie-Rose Palmieri. Les étudiants sont nombreux, comme les gens qui travaillent dans les alentours. Et le personnel est à cette image. «Nous avons plusieurs collaborateurs qui travaillent ici depuis une éternité, comme Marie-Rose, raconte Emilie Sprunger. C’est une force: ils connaissent les clients, c’est très familial.» Et au moins cinq étudiants travaillent quelques heures par semaine.