A chacun son burger
Un plat qui s’adapte à tous les goûts
Satay, pesto, chèvre ou fromage aux truffes
Et plus encore
«Un terrain de jeu sans fin»
«Il ne faut pas avoir peur de sortir des sentiers battus, car le burger, c’est un terrain de jeu sans fin, s’enthousiasme Nicolas Xenarios. Si on veut être sûr de ne pas se tromper, il suffit de rester sur les goûts qu’on aime, de choisir des produits qui nous plaisent et nous parlent». Viandes de toutes sortes, poisson, galettes végétariennes ou végétaliennes, oignons frais ou confits, sauce relish, barbecue ou aigre-douce, piments et tabasco pour une note piquante : la seule limite qu’impose le burger est celle de nos goûts et de notre créativité.
«Un autre avantage du burger, c’est que c’est un mets qui s’est imposé sur toute la planète, une valeur sûre qu’on peut retrouver où qu’on aille, lorsqu’on voyage – et ça peut être utile avec des enfants», observe le père de famille.
Une histoire riche en controverses
Outre-Atlantique, la bataille est rude pour savoir qui a inventé le hamburger : plusieurs États et créateurs s’en disputent la paternité. Le jeune Charlie Nagreen, un adolescent de Seymour dans le Wisconsin, aurait eu l’idée en 1885 d’aplatir les boulettes de viande hachée qu’il servait à la foire et de les glisser entre deux tranches de pain pour en faciliter la dégustation tout en se promenant. La même année, les frères Menches auraient inventé la recette en Ohio après avoir dû glisser une tranche de viande hachée dans leur sandwich, faute d’avoir trouvé des saucisses. Et il existe encore d’autres versions de l’invention du sandwich chaud. L’une le rattache à la ville allemande de Hambourg, d’où provenait la viande qui a traversé l’océan avec les migrants, XIXe siècle.