A chacun son burger
Un plat qui s’adapte à tous les goûts
-web.jpg)
L’an dernier, il a été le deuxième mets le plus commandé lors des livraisons à domicile. Et dans les restaurants et Take Away Migros, il tient aussi une place de choix, observe Nicolas Xenarios, gérant de ceux de Gruyère Centre, à Bulle. «C’est un plat très apprécié des jeunes et des familles. Mais il peut plaire à toutes les générations, car il peut se faire sur mesure et même être gastronomique».
Cuisinier de formation, le spécialiste en connaît en rayon. Le burger classique et le cheeseburger, en versions simple et double, se trouvent au quotidien dans les propositions du Take Away. Les restaurants, eux, organisent régulièrement des quinzaines qui permettent de le décliner de différentes manières. Ils servent aussi des spécialités de fêtes et de saison, telles que le burger de Noël, de la Bénichon ou encore le burger chasse.
Satay, pesto, chèvre ou fromage aux truffes
-web.jpg)
Le principe de base est toujours le même : un pain arrondi appelé bun, avec ou sans sésame, chauffé à la poêle ou au four. La tradition veut qu’on glisse entre les deux tranches un steack haché de bœuf grillé, recouvert ou non d’une tranche de fromage. De la mayonnaise et du ketchup, des tomates et des oignons en rondelles, des cornichons en lamelles et quelques feuilles de salade complètent le sandwich.
Et plus encore
«Un terrain de jeu sans fin»
-web.jpg)
«Il ne faut pas avoir peur de sortir des sentiers battus, car le burger, c’est un terrain de jeu sans fin, s’enthousiasme Nicolas Xenarios. Si on veut être sûr de ne pas se tromper, il suffit de rester sur les goûts qu’on aime, de choisir des produits qui nous plaisent et nous parlent». Viandes de toutes sortes, poisson, galettes végétariennes ou végétaliennes, oignons frais ou confits, sauce relish, barbecue ou aigre-douce, piments et tabasco pour une note piquante : la seule limite qu’impose le burger est celle de nos goûts et de notre créativité.
«Un autre avantage du burger, c’est que c’est un mets qui s’est imposé sur toute la planète, une valeur sûre qu’on peut retrouver où qu’on aille, lorsqu’on voyage – et ça peut être utile avec des enfants», observe le père de famille.
Une histoire riche en controverses
Outre-Atlantique, la bataille est rude pour savoir qui a inventé le hamburger : plusieurs États et créateurs s’en disputent la paternité. Le jeune Charlie Nagreen, un adolescent de Seymour dans le Wisconsin, aurait eu l’idée en 1885 d’aplatir les boulettes de viande hachée qu’il servait à la foire et de les glisser entre deux tranches de pain pour en faciliter la dégustation tout en se promenant. La même année, les frères Menches auraient inventé la recette en Ohio après avoir dû glisser une tranche de viande hachée dans leur sandwich, faute d’avoir trouvé des saucisses. Et il existe encore d’autres versions de l’invention du sandwich chaud. L’une le rattache à la ville allemande de Hambourg, d’où provenait la viande qui a traversé l’océan avec les migrants, XIXe siècle.