Deux générations au service de la pub
Deux générations au service de la pub
Ils associent Migros à l’orange, s’informent sur les réseaux et passent du temps en famille. Mais Tania Girard, 45 ans, cheffe de projet marketing, et Noé Facchinetti, 20 ans, apprenti médiamaticien s’entendent-ils sur tout? Réponses de ces deux collègues travaillant au service Pub/Déco de Migros Neuchâtel-Fribourg.
Retrouvez l'interview au complet en vidéo
Votre travail consiste?
N : en beaucoup de graphisme print et web, que ce soit des créations d’affiches, des réalisations vidéos ou de contenus pour les réseaux sociaux.
T : à m’occuper autant d’ouvertures de magasins, que d’annonces dans la presse. Ou, un peu moins rigolo, de facturation!
Anciens VS nouveaux outils?
T : On avait un système de biper qui sonnait, et il fallait vite trouver un téléphone fixe pour rappeler le numéro! Et on avait un peu plus de photocopies...
N : Maintenant on utilise les ordinateurs portables, les téléphones et les clouds en ligne.
Tania, es-tu à l’aise avec Instagram?
Je poste régulièrement des publications de mes chats, de mes vacances ou de beaux paysages.
Et Noé, avec les journaux?
Je ne les lis jamais, je m’informe sur le téléphone.
Quelle place occupe pour vous le digital?
T : Une grande, car les apps nous permettent de faire nos achats en ligne, de vérifier la météo, les horaires de bus…
N : Je suis né là-dedans, je l’utilise tous les jours.
Quel est l’avantage de faire de la pub dans la presse écrite?
N : On peut cibler les personnes qui ne sont pas sur les réseaux sociaux, telles que les personnes âgées.
Et sur les réseaux?
T : De pouvoir cibler la région où l’on souhaite communiquer.
Comment voyez-vous la publicité dans 10 ans?
T : J’imagine qu’il y aura beaucoup moins de papier et que beaucoup de choses passeront par le digital.
N : Oui, d’un point de vue écologique, je pense que le papier va se perdre et que tout sera digitalisé. Mais avec l’avancée de l’IA, on ne sait pas vraiment ce qui va se passer.